Dans l’ensemble des maladies hydriques, deux types sont directement liés aux usages domestiques de l’eau : les catégories « water-washed diseases », résultant d’un manque d’hygiène, et « waterborne diseases », liée la consommation d’eau contaminée. Le trachome ou certaines dermatoses, typiquement liés à l’accessibilité à l’eau, sont répertoriés comme « water-washed diseases ». Les maladies diarrhéiques ou la typhoïde peuvent être classées dans l’une ou l’autre de ces deux catégories, selon la chaîne de transmission bien souvent mutlifactorielle. En termes de charge globale de morbidité, les maladies diarrhéiques constituent la plus grande part des maladies hydriques, causant quatre à cinq mille décès par jour, dont la plupart sont évitables chez des enfants de moins de 5 ans
Les pratiques de propreté préventives de ces maladies de l’invisible reposent sur l’élimination des germes par l’hygiène du corps et du milieu de vie, marquée par l’asepsie et notamment l’usage de l’eau et du savon dans la sphère domestique
Définition
L’hygiène corporelle se définit comme un soin qui maintient l’intégrité de la peau, des muqueuses et des phanères, d’éliminer les germes et les souillures, et d’avoir une sensation de propreté corporelle, élément de bien-être. Ceci permet de valoriser l’image de soi et l’image social. C’est aussi un moyen de prévention des maladies. Elle passe par une toilette quotidienne et l’emploi des produits adaptés à son type de peau.