Loin de là l idée saugrenue soutenue par certains esprits que l’égalité revendiquée pour les femmes est du type mathématique. Entendons par là, l’égalité naturelle ou physique. En effet l’homme et la femme n ont aucunement les mêmes constitutions biologiques. Puisque l’on se réfère toujours au sexe pour définir les deux genres, on ne pourra jamais, sauf en cas de miracle scientifique ou de truquage technologique(ce qui ne nous étonnerait pas au cas où cela arriverait si l on s en tient aux soi-disant découvertes n du clonage des êtres humains ) remplacer la vulve de la femme par les testicules et le pénis de l’homme. Par conséquent, l’homme demeure l’homme et la femme reste également la femme ! N’est pas la nature qui recommande cela Le problème de l’égalité n est donc pas à ce niveau naturelle mais ailleurs qu il faut avoir la lucidité et l’honnêteté de reconnaître. La notion de droits de femme est très novice sous les tropiques africains en général et chez nous au pays des hommes intègres en particulier. Sur ce point nous pouvons déjà remercier les bonnes volontés visiblement manifeste des instituions étrangères telles que la coopération danoise et certaines institutions américaines qui ont vu juste lorsqu ils estiment que le volet “droits de femme” est une réalité qu’il faut prendre en compte et veiller à son respect dans notre. Pays. De même lorsque l’on parle de droits des enfants, on fait allusion aux enfants en tant que filles et garçons et tous ont des droits non distincts mais égaux. En fait, si l’on partait du postulat que les enfants, donc garçons comme filles avaient les mêmes droits il ne se poserait pas de problèmes de cette même reconnaissance au niveau des hommes et des femmes, jeunes comme adultes. Le jour où ce postulat sera un acquis, la suite ira de soi. Accepter l’égalité entre l’homme et la femme, c’est donner les mêmes chances aux deux genres de se construire chAcun un meilleur avenir ; en un mot, c’est avoir le sens de l’équité et de la justice. Dans ce cas alors on n’entendra plus certains prétentieux soutenir que les hommes sont plus cultivés ou q’ils occupent plus de postes de décision que les femmes. D’ailleurs Rawls n’a t-il pas raison lorsqu il affirme dans son ouvrage, théorie de la justice, que l’inégalité n est tolérable que lorsqu il y a eu d’abord égalité de chances ?
LIZA